Causerie avec le cinéaste André Gladu: Parcours d’un cinéaste et réappropriation d’un patrimoine vivant, entre 1971 et 2022
André Gladu: Parcours d’un cinéaste et réappropriation d’un patrimoine vivant, entre 1971 et 2022.
Après des études à l’École des Beaux-arts de Montréal, puis en design graphique au London College of Printing Londres et en cinéma à l’université Columbia de New York, André Gladu se consacre au cinéma documentaire suite à son premier film à l’Office national du film du Canada.
André Gladu s’est intéressé aux traditions musicales populaires et à l’héritage de la tradition orale du Québec et des cultures francophones de l’Amérique. Également aux origines du jazz Nouvelle-Orléans, à la prise de parole, à la peinture et à la poésie québécoise.
À partir des années 70, il réalise plusieurs documentaires sur le Québec et les peuples francophones d’Amérique, notamment Le reel du pendu (1971), Le son des Français d’Amérique (1974-1980) coréalisé avec Michel Brault, Marc-Aurèle Fortin (1983), Pellan (1985), Liberty Street Blues (1986) sur le jazz Nouvelle-Orléans, Gaston Miron – les outils du poète (1994). En 1987-88 il conçoit le projet de Musée de l’image en mouvement de la Cinémathèque québécoise. De 1997 à 2002, il est producteur au Studio culture et expérimentation, Programme français, de l’ONF. Par la suite à titre de cinéaste résident il crée : Tintamarre (2004) et Marron (2006). À partir de 2014, il réalise un cycle de courts métrages sur les traditions de Lanaudière : Le chant du monde (2015), Matawinie « La rencontre des eaux » (2016), L’esprit du violon Trad (2018), Excusez-là et L’autre bout du monde (2021). En 2015, il reçoit le Prix Hommages de l’Académie Charles-Cros. Le Prix du Québec Albert-Tessier pour le cinéma lui est décerné en 2018.
Durant cette causerie, le réalisateur documentaire André Gladu nous racontera sa trajectoire de cinéaste intimement liée à sa découverte des chants et musiques Trad des cultures francophones d’Amérique. Cinquante ans de cinéma et de musique.